top of page

Un petit voyage dans le temps ! Ma positive attitude


Allez, cette semaine, je vous emmène avec moi. Fuyons cette période de crise sanitaire et financière. Un bond en arrière, cela vous dit ? Quand il n'y avait pas ce satané virus, la violence qui explose et les gens autour de vous qui ne réagissent pas en cas d'agression. Nous étions heureux sans téléphone portable, sans Internet et vous allez comprendre pourquoi nous, "les vieux", étions adeptes de ces années-là. Une décennie, un mouvement Les années 60 : c'était d'abord un look sage. Les filles avec la robe "Courrège", une mini-robe en trapèze de l'époque. Les garçons, c'était la chemise et le pantalon serré, quelques fois, avec la cravate. La décennie "sixties" résume autant de premières mondiales que de révolutions. Les Beatles, 4 garçons dans le vent, affolaient les adolescents, la légalisation de la pilule contraceptive, le premier pas sur la lune, première greffe du cœur. C'est en 1968 que les jeunes descendent dans les rues pour protester contre le système et réclament qu'on les écoute. Un avant-goût de ce qui s'est passé ces dernières années ? Oui, mais cela paraît tellement "bon enfant" à côté... L'insouciance était aussi de mise. Pas de prise de tête. La seule préoccupation était la situation financière et les copains. Les militants, il y en avait, notamment contre la guerre du Viêtnam, on s'engageait pour une cause qui touchait certaines populations. Les années 70 étaient la continuité. Des couleurs qui s'affichent, des vêtements de plus en plus vifs et une liberté que beaucoup vont pousser à l'extrême : relations multiples, consommation, en toute impunité, de substances illicites.

J'ai une affection toute particulière des années 70, mais c'est purement vestimentaire. Je précise que je ne cautionne pas la frivolité qui planait à cette époque. Moi, qui suis née en 1977, ce que j'en savais était les témoignages de mes aînés, mes parents et les nombreuses archives que j'ai dévoré sans limite. Le sentiment ressenti et les mots qui revenaient souvent étaient : LIBERTÉ, BONHEUR, LES 400 COUPS ET MUSIQUE.

Le disco, cette musique arrivée tout droit des Etats-Unis et dont le tempo est similaire aux battements du cœur, enflammait les pistes de dance. C'est une période de lumière, de couleurs et de paillettes.4163

Les pattes d'eph', ces pantalons serrés à la taille et évasés à la base, font partie de la garde-robe de monsieur et madame.


À partir des années 80, les changements se font ressentir. La liberté est toujours présente, mais les jeunes luttent pour la garder et luttent également contre le racisme. François Mitterrand au pouvoir en 1981, donne un nouveau souffle à la France.

C'est l'explosion des radios libres. Bien sûr, le tableau s'assombrit davantage avec la propagation du virus du Sida, connu jusque-là comme "le cancer des homos".

Les jeunes sont persuadés que cela n'arrive qu'aux autres. Les années qui ont suivi nous ont prouvées que toutes les catégories de personnes peuvent être touchées par ce mal.


En ces temps difficiles, nous trouvions malgré tous les moyens de rêver et de concrétiser ses rêves... Du moins, nous nous en donnions les moyens.

C'étaient "les années fric", l'envie d'entreprendre, les modèles sont les personnages des séries télé américaine dont nous étions friands telles que Dynastie, Dallas ou encore Santa Barbara. Réussir à tout prix, pour ceux qui ont un brin d'ambition, voilà de quoi booster ses projets les plus fous. ET tous les moyens sont bons pour y arriver...

On n'oublie pas d'où l'on vient, mais ce que l'on sait, c'est que l'on ne veut pas y retourner.


Heureux avec peu de moyens


Accrochez-vous les plus jeunes. Internet n'avait pas encore envahi notre quotidien, nous avions le Minitel, tellement surtaxé à chaque recherche d'information que l'on en faisait un usage restreint. Pas de téléphone portable, mais l'ancêtre de l'envoi de sms grâce à un petit boîtier qui permettait d'envoyer des messages à une autre personne possédant le même objet.

Et encore, il fallait être à côté d'une borne be-bop ou Tattoo, installée dans quelques rues pour que cela marche.


Même chose pour la télévision, on la regardait beaucoup ou on lisait beaucoup (forcément pas de portable et d'Internet). Nous n'avions que 3 chaînes. Fin des années 80, le bilan est à 6 chaînes nationales. Ca paraît fou, n'est-ce pas ?


Une belle échappée


L'actualité morose depuis un moment me pousse à me réfugier dans le passé. Oui, je suis restée bloquée dans les années 70. Mais je m'y sens bien et je suis sûre de ne pas être un cas isolé.

Oubliez un instant les images atroces et négatives. Mettez votre télévision en sourdine et allez chercher un peu de bonheur et de bien-être dans une autre dimension.

Je vous ai concocté une petite sélection aux petits oignons. Des pépites musicales interprétées par des artistes connues, mais dont les titres n'ont pas été popularisés à leur juste valeur.

Les quarantenaires ans vont se régaler et les plus jeunes feront une découverte qui agrandira votre culture musicale et vous verrez qu'il existe autre chose que la musique de Booba, Offenbach ou PNL, pour lesquels je n'ai vraiment aucune critique.

Je vous laisse découvrir. Faites le vide et écouter. Effet "bonne humeur" garantie !


https://www.youtube.com/playlist?list=PLOIWuJclDTu9OrgiRa1xCL0H_aRQZDkd5



25 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page