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Le choix de l’enfant unique


Non, je ne vous parlerai pas de la Chine et sa politique de l’enfant unique instauré en 1979 afin de freiner la surpopulation.

Moi, maman d’une petite fille, je me sentais légitime pour en parler.





Un choix ou une fatalité…


Pour beaucoup de femmes, avoir un seul enfant, n’est pas un choix ! Chacune d’entre elles a une histoire personnelle. C’est souvent des problèmes de fertilité ou de santé qui fait que l’on se retrouve à n’avoir qu’un seul enfant, d’autres ont recours à l’adoption. Mais je me joins à toutes celles qui ont pris la décision de ne pas renouveler l’expérience.


Je ne voulais pas évoquer mon cas personnel, mais une petite parenthèse s’impose…

Il m’a fallu 6 ans avant de donner naissance à ma fille. Après 3 ans où il ne se passait rien, je me suis résignée à vieillir sans enfant à mes côtés. Je n’ai même pas tenté le moindre traitement médical. J’ai donc décidé de vivre avec cette idée et de ne plus m’en faire une fixette. Puis, elle s’est invitée chez moi sans en être priée comme dans la chanson « Papa chanteur », ce tube des années 80 qui reflète un peu mon histoire, comme une évidence.


Mon désir d’avoir un deuxième enfant est inexistant. Je me sens déjà privilégiée d’en avoir un…Et entre nous, cela demande déjà toute mon attention et mon temps. Donc, à toutes les femmes qui sont dans ce cas-là, comme je vous comprends ! Mais attention, ce n’est aucunement un dégoût des enfants, seulement au-delà d’une grossesse tardive, il y a aussi les circonstances d’une naissance particulière : enfant très prématuré, recours nécessaire à une césarienne pour sauver le bébé, rien de très idyllique, n’est-ce pas ?


Pas de leçons de morale à recevoir !


Là, je m’adresse à tous ces parents d’enfant unique qui, à chaque visite ou réunion de famille se prennent les leçons de morale de la tata en pleine poire : « Ne soyez pas égoïstes », « Ne laissez pas votre enfant grandir seul, il a besoin d’avoir une fratrie… », etc…

Non, non et non ! Ce n’est pas parce que vous avez grandi dans une fratrie que l’on est les meilleurs amis !


Ok, vous n’avez qu’un seul enfant, mais il n’y a guère de temps pour les regrets !

En grandissant, les frères et sœurs vont vaquer à leurs occupations…Des enfants uniques, il y en a des milliers voire des millions. Ils enrichissent leur vie par un parcours scolaire, des bons copains sur qui compter, un emploi dans lequel ils sont épanouis, des activités artistiques ou sportives où, là aussi, ils ont des amis.

Au fond, ils ne seront pas rongés par la solitude et quand bien même cela arriverait, ils sont armés pour cela car ils auront grandi déjà avec pour seule compagnie, leurs parents.

Et c’est à nous justement, parents atypiques, de faire en sorte qu’il s’extériorise tout en gardant un œil sur ses fréquentations.


Pour l’heure, ce qui compte, c’est de lui donner tout notre amour, le protéger, lui donner une éducation correcte, lui apprendre ce qui est bien et ce qui est mal. Cet enfant deviendra un être exceptionnel avec une personnalité. Il sera « lui » ou « elle », il sera heureux !

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