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Bientôt 5 ans...La vie d’une maman






Je n’ai encore jamais abordé la maternité proprement dite. Et il y a tellement à dire

Une maternité tardive semée d’embuches et que je voulais partager avec vous.


Alors, c’est pour quand ?


Cette question que j’ai entendue sans cesse à l’aube de mes 40 ans, on finit par s’y habituer et ne plus y faire attention au bout d’un moment !

Je m’étais faite à l’idée de ne jamais avoir d’enfants pour ne pas attendre quelque chose qui ne viendra jamais. Pour ne pas être déçue sans doute…


As-tu pensé aux traitements, me disait-on. J’avoue avoir été réfractaire à tout type de « coup de pouce médical ». Cela demandait beaucoup d’investissement, tant sur le plan physique que financier.

Peut-être était-ce le fait de ne plus y penser qu’un beau jour le miracle est arrivé. Depuis toutes ces années où il ne se passait rien, 6 ans après, me voilà enceinte.


Quoi qu’il en soit, après deux tests de grossesse et une prise de sang, j’avais du mal à réaliser ce qui m’arrivait. Il a fallu attendre que mon ventre s’arrondisse et les premières échographies pour en être convaincue. Je n’étais déjà plus toute seule.


Une grossesse pas comme les autres


C’est une fille ! Bien que j’étais déjà comblé d’attendre un bébé, je n’étais pas très étonnée que cela soit une fille. D’échographie en examen supplémentaire, Maya ne prenait pas suffisamment de poids. Ce qui m’a amené à faire des examens plus poussés à la clinique. Sous moniteur et perfusion, l’infirmière savait par expérience que je passerais la nuit sur place.


On m’apprend un mot que je ne connaissais pas, LA PRE-ECLAMPSIE : Maladie de la grossesse associant une hypertension artérielle et la présence de protéines dans les urines. Un dysfonctionnement du placenta.


En résumé, ma fille était en souffrance et n’aurait probablement pas survécu à une mise au monde de façon naturelle.


J’ai donc subi une césarienne sous anesthésie générale quelques jours après. Maya est donc un bébé prématuré de 7 mois et dont j’ai fait la connaissance 3 jours après l’intervention. Le temps de tenir à peine assise.

Beaucoup de gens banalisent la césarienne mais elle vous laisse des traces physiques et psychologiques. Car au-delà du fait que j’ai eu une infection due sans doute à une intolérance au fil résorbable, le ventre est meurtrie et sans exercices pour muscler à nouveau ce qui a été sectionnes, difficile d’assumer la réalité.


Le gros bouleversement


Eh oui, être maman est un travail à plein temps et une sacrée organisation. Alors la première année, je tenais à être là donc j’ai arrêté de travailler pour m’occuper d’elle. Difficile de s’absenter pour des sorties. Elle n’avait aucun mal à faire ses nuits comme ses siestes. Et pendant ce temps je planifiais un bon film à la télévision ou j’en profitais pour récupérer, moi aussi à ses côtés.


Depuis, elle s’est bien rattrapée, ma petite fleur. Suivie régulièrement par les infirmières qui se sont occupés d’elle en soins intensifs, j’étais plutôt rassurée.


Aujourd’hui, elle a presque cinq ans et s’apprête à faire son entrée en Grande section.

Dans 1 an, il faudra faire face à une nouvelle étape de sa vie : le grand bain à l’école primaire.


À toutes les mamans, même si quelques fois il est difficile et que l’on perd patience, cela fait partie de l’éducation et il ne faut surtout pas culpabiliser. Même si je la gronde, Maya me dit quelques instants plus tard « Maman, je vais te faire un bisou et un câlin ». Nos enfants ne nous en voudrons pas, JAMAIS.


Nous essayons tant bien que mal de leur montrer la bonne direction et de leur expliquer les bons choix à faire dans la vie. Cela demande une certaine autorité mais beaucoup d’amour en ressort….

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